Chemin Stevenson

1997

QU’EST-CE QUE LE STEVENSON ?

Un itinéraire suivi par Stevenson.

Qui est Stevenson ?

ROBERT LEWIS BALFOUR STEVENSON

Né à Edimbourg le 13 novembre 1850. Fils et petit-fils d’ingénieurs, sa voie semble toute tracée. Mais le climat humide de l’Ecosse aggrave une santé chétive. Avec les années apparaît la tuberculose et Stevenson devra lutter contre cette maladie toute sa vie. Il se réfugie dans la littérature.

Seul avec un âne baptisé  » Modestine « , il parcourt les Cévennes du 22 septembre au 4 octobre 1878 et raconte ses aventures dans Travels With a Donkey in the Cevennes.

Lors d’un séjour en Lozère, j’apprends qu’il est désormais facile de refaire le voyage de Stevenson en suivant le chemin de grande randonnée numéro 70. Le trajet entier prend deux semaines. Avec mon amie, Jacqueline, nous décidons de nous arrêter à la moitié et de partir, comme Stevenson, du Monastier. Nous nous sommes efforcées de respecter les étapes de son voyage, à l’exception de celles où il passa la nuit en plein air. 

Regardez la date, c’est du vieux; mais vous pouvez-vous en inspirer. Vérifiez les hôtels, existent-ils toujours ?

Le Stevenson du 8 au 16 septembre 1997

Lundi 8 septembre

Nous partons pour le Puy en Velay, Jacqueline (une copine de mon club de marche) et moi, avec le TGV Bruxelles Nice de 9h04 sur un rire fou quand l’annonceur, manifestement Français, fait les annonces dans sa langue et dans la moedertaal (en Néerlandais). Une Flamande pensait qu’il parlait en arabe.

Nous changeons à Lyon ainsi qu’à St Etienne. Dans le train du Puy, nous rencontrons un couple d’Anglais qui se rend dans cette ville pour le Coq d’or, festival renaissance qui semble très couru. Arrivons à St Etienne avec 10 minutes de retard de sorte que nous attrapons la correspondance in extremis. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!     Nous laissons malheureusement le couple d’Anglais en rade – ils avaient des bagages de Dior – et j’éprouve un certain remords de ne pas les avoir pris en laisse, pas à cause des bagages Dior mais parce qu’ils étaient très sympathiques. J’avais eu une discussion avec l’homme qui prétendait qu’Internet dispensait de l’information mais non pas la connaissance.

Au Puy, l’hôtelier, M. Vincent, nous attend avec son fils à la gare. Son établissement, au Monastier-sur-Gazeille, se trouve au bord de la route mais nos chambres donnent sur l’arrière.

Découverte du Monastier et comme nous ne nous attendions à rien, nous nous émerveillons d’un tout qui n’est quand même pas n’importe quoi. Une abbatiale attachée à un château. Une église St Jean, petite et belle, des échappées sur les collines avoisinantes. Un village authentique.

Demain, nous devons nous rendre à Arsac, à 10 km de là, pour aller chercher l’âne chez Monsieur Exbrayat 

Mardi, 9 septembre (Le Monastier) 

Partons à Arsac, à pied évidemment. Arrivons avec une heure de retard sur l’horaire annoncé. M. Exbrayat était venu à notre rencontre. Il nous retrouve près du château de Boac.

Veuf, il vit seul avec sa fille Gaelle. Il nous accueille dans son séjour et nous offre du thé ou de la limonade. J’espérais quelque chose de plus fort mais cela fera l’affaire. Nous partons faire la connaissance de Comète.

Nous nous rendrons vite compte que ses parrains se sont trompés de nom quand ils l’ont tenue sur les fonds baptismaux. M. Exbrayat nous montre comment la harnacher. (Mon appréhension est grande pendant la démonstration car je me dis que je ne me souviendrai jamais de la position des ardillons). Très gentil, il nous accompagne pour un petit rodage.

Jacqueline, Comète et M. Exbrayat.

Nous voici seules avec l’animal qui nous testera pendant toute l’après-midi. En chemin, les chevaux accourent du bout de leur pré pour venir lui faire du touche-museau en guise de bon voyage. Elle a son caractère, elle broute quand il faut marcher et refuse de brouter quand nous lui en donnons l’occasion.

Nous parcourons les 9 km jusqu’au Monastier en 4 heures. Soit une moyenne de 2,25 à l’heure. Nous frémissons à l’idée des 28 km qui nous attendent demain. Nous conduisons notre ânesse pour la nuit dans un pré envahi d’orties. Nous enlevons son bât en nous demandant si nous nous souviendrons demain de la géographie du harnais et nous l’étrillons. Elle refuse de boire à l’abreuvoir extérieur, puis dans le pré a l’air de chercher de l’eau. Après le dîner, nous retournons la voir avec une obscure lampe de poche mais nous ne la devinons même pas. Le lendemain nous comprendrons pourquoi. Le pré est absolument immense.

Le soir, avant de m’endormir, je lis le mode d’emploi de l’âne que nous a remis M. Exbrayat et je me rends compte que nous avons tout fait de travers. Nous avons tiré la malheureuse sur ces 9 km et en fait, il fallait lui fouetter les fesses. Effectivement, par la suite nous n’aurons plus guère d’ennuis. Quand elle était trop rétive, Jacqueline gueulait un bon coup et elle repartait.

Avec nous, elle n’a jamais fait plus de 3 km à l’heure, parfois un petit 4 alors qu’avec Egide et Stiff, nos prédécesseurs qui nous l’ont recommandée, elle se tapait, sans se faire prier, du 6. Elle a dû comprendre que faire du 6 c’était hors de ma portée.

Repas du soir à la fin duquel je vois un couple se lever péniblement. Je dis à J. ce sont des marcheurs. Nous les retrouverons au Bouchet.

Mercredi 10 septembre (Le Bouchet)

Le Monastier – Le Bouchet-St-Nicolas

L’étape la plus longue du voyage. Nous bâtons Comète avec succès.

Deux sacrées montées, une au début puis une autre après Le Goudet vers Montagnac. Problème après St Martin de Fugères. La balise, nous l’apprendrons plus tard, se trouve à 50 mètres du croisement. Nous avons presque un accident quand nous nous trompons de chemin et sommes obligées de descendre sur la route où Comète trébuche dans un fossé.

Nous rencontrons une jeune fille qui marche seule. Elle fait du camping et semble fatiguée. Plus loin, c’est avec un cuisinier que nous faisons connaissance. Lui aussi dort sous la tente.

La veille, au Monastier, nous avons rencontré un couple franco-hollandais que nous rencontrerons brièvement ce soir au Bouchet, sur la place. Après l’étape suivante qui nous mènera à Pradelles, nous ne rencontrerons plus personne. Tous ces gens marchant plus vite que nous, il était normal que nous ne les retrouvions plus, mais nous pensions qu’ils seraient remplacés par d’autres.

Comète et moi

Le Bouchet, quel bonheur ! En chambre d’hôte chez les Villesèche. J. et moi partageons un duplex. Repas le soir avec les Villesèche et le couple de marcheurs repéré au Monastier. Soirée merveilleuse.

A table nous trouvons des apéritifs. Suit un repas délicieux. Des lentilles du Puy avec tomates et œufs durs, un poulet divin, fromages et poire belle Hélène..

Malgré la fatigue nous ne couchons qu’à 23 heures. Comète est dans un pré assez éloigné de la maison des Villesèche où il n’y a pas beaucoup d’herbe mais les fermiers ont ajouté du foin. On pourrait dire que Le Bouchet est moche, mais il a en fait un charme difficile à goûter et l’hospitalité des Villesèche en fait une halte de choix.

On nous montre la maison où Stevenson a logé. J’achète des carottes pour Comète dans le seul magasin, bar, tabac du village. Je ne sais pas que ce sont les dernières que je trouverai sur le trajet. Et avec cela elles sont racornies et moches. Aussi moches que le caractère de l’épicière qui est d’un cassant … Toutefois, le lendemain, nous rencontrerons mieux sur ce plan-là.

Pradelles, jeudi 11 septembre

Stevenson ne dit rien de cette étape pourtant fort belle. Départ du Bouchet vers 9 heures.

C’est en toute bonne foi que nous mettons quatre malheureux jeunes gens sur la mauvaise piste et cela après que je leur eus assuré que ma copine était un as en lecture de cartes. Le remords me taraude toute la journée. 

Cela mis à part, parcours magnifique. Jusqu’à Pradelles, vues sur les montagnes. A Pradelles, l’accueil est réfrigérant. Une demoiselle D. revêche. On nous avait averties, mais quand même.

Nous menons Comète au Musée du cheval où nous lui prenons une single avec eau courante et lui offrons un petit extra genre granulés et avoine sans doute. Elle renâcle à entrer dans son palace. C’est cela ou le pré qu’elle doit partager avec d’autres dont certains en rut.

Dans le village nous apercevons les quatre égarés du matin. Nous nous cachons. Mangeons avec le couple rencontré au Bouchet. Il nous dit avoir parlé avec les quatre jeunes gens et qu’ils ont poursuivi leur route. Ils ne nous en veulent pas du tout, mais ils ont fait un sacré détour.

Cheylard l’Evêque, vendredi 12 septembre

Ce matin, à Pradelles, nous nous sommes insurgés ouvertement contre les croissants brûlés et la gueule de la patronne.

Pradelles-Langogne, pas spectaculaire. Langogne par contre mériterait un arrêt. Nous suivons le chemin indiqué par M. Exbrayat jusque à St Flour de Mercoire, puis après Sagne Rousse, c’est le détour par Fouzillac à ne pas rater et la longue descente en pente douce jusqu’au Cheylard après Fouzillic où le pauvre Stevenson a eu tant de malheurs.

Ce passage est vraiment impressionnant et le balisage depuis que nous sommes en Lozère (depuis en fait Saint Flour de Mercoire) est impressionnant de précision. Il nous guide à travers des landes dans lesquelles il serait très facile de se perdre. 

Nous arrivons au Cheylard où nous descendons au Gîte d’Etape – Auberge. Aubergiste sympa (appelez-moi Pierre). Ses trois petites filles viennent avec leur mère de Nîmes, où elles vont à l’école, pour passer le week-end.

Le repas, tout à fait quelconque. Pierre nous propose en arrière-pensée une omelette aux cèpes. Je dis non aux œufs (nous venons de manger le plat de résistance) mais OK aux cèpes. Délicieux. Ensuite un plateau de fromages rabougris, vermoulus, une honte. Je ne donnerais pas ça au chat et encore moins à Comète.

Notre amie a un beau pré herbeux et je la vois de ma chambre. Plus tard, la famille festoie d’un de ces poulets que j’ai vus courir en liberté. J’ai un pincement au cœur.

Le couple rencontré au Bouchet a sauté cette étape. Il nous téléphone de La Bastide-Puylaurent où le gîte serait paraît-il merveilleux. Monsieur a mal au genou et ils ont fait le trajet en bus et en train. Je crois qu’ils comptent arrêter leur périple là pour aller rejoindre des amis établis dans le coin.

Les relations avec Comète deviennent très amicales. Ce matin nous l’avons sortie de son hôtel trois étoiles à Pradelles. Si elle souffle, c’est pour nous dire bonjour affirme son hôtelier. Elle avait des voisins de sa race. Ceux-ci sortent au pré la nuit et sont exhibés dans leur stalle le jour.

Notre Dame des Neiges, samedi 13 septembre

Ce matin nous quittons Cheylard sous la pluie. Pierre nous regarde étriller Comète, puis il nous dit : quand les bêtes sont mouillées, il ne faut pas les caresser car on fait pénétrer la pluie jusqu’à la peau. Merci d’avoir attendu pour nous le dire. Vous le devinerez, je suis de mauvais poil.

Nous bâchons les bagages tant bien que mal.

Jacqueline et Monsieur Exbrayat

 Le passage de Stevenson que j’adore c’est quand il traverse Ussel (première étape ) et que Modestine se roule dans la poussière avec tous ses impedimenta ( » Elle, au comble de la joie… parut sourire « ). Ce sourire de Modestine j’y pensais souvent

Je reviens au départ de Cheylard. Stevenson qualifie le paysage de moche mais il nous plaît. Nous traversons un bois, prenons une route dont nous coupons les lacets, rencontrons des chasseurs et arrivons vers 12 h 30 à Luc. (Château surmonté d’une vierge).

La pluie cesse et on peut débâcher. Comète a faim. L’après-midi, il fait presque beau. Arrivons au Monastère. Comète boufferait n’importe quoi et se jette sur le parterre de fleurs devant l’hôtellerie. Nous la « débâtons » en vitesse et la mettons au pré.

J’assiste aux vêpres qui sont suivies d’un long moment de méditation. J’adore ce silence dans cette pénombre.

Au repas du soir, on nous assied à une table séparée de celles des méditants avec un jeune Belge à qui j’ai vu faire force prosternations un peu ostentatoires pendant les vêpres. Je lui demande s’il est moine. Il dit que non mais qu’il est membre d’une communauté charismatique.

Les méditants sentent la naphtaline. Faut-il vraiment attendre si longtemps pour avoir de la religion ou en ont-ils toujours eu ?

Le repas, délicieux. Une soupe de légumes toute fraîche, une crêpe farcie d’une sauce au fromage et au jambon, un énorme plat de chou-fleur arrosé de persil et de beurre. Un plateau de fromages propre lui, et un petit pudding à la vanille suivi d’une corbeille de fruits. Le tout arrosé d’un litre de vin maison car les moines embouteillent du vin produit ailleurs.

Ma chambre – cellule est impeccable. Elle sent l’encaustique parfumée. Toute l’hospitalité des moines sent la qualité.

La nuit est ponctuée de sons de cloche. Les moines ont les matines à 4h30, les laudes à 7 heures, ensuite une messe vers 10h30, le salut en début d’après-midi, les vêpres vers 17 heures et les complies vers 20h30. Les moines sont Cisterciens. Ils alternent la prière et le travail.

Comète fait la gueule. Evidemment, il n’y a plus de carottes depuis deux jours et il n’y en aura plus parce qu’il n’y a pas de ravitaillement.

Chasseradès, dimanche, le 14 septembre

Quand nous partons ce matin, le père hôtelier nous dit que c’est tout plat jusqu’à Chasseradès. Faux. Si on suit la route peut-être, mais nous marcheurs suivons d’autres traces.

Le GR grimpe jusqu’à 1300 mètres. Il fait un temps saharien : chaud, sec avec en plus du vent. Nous faisons une sieste délicieuse à l’orée de la forêt, à l’abri du vent, couchées dans de hautes herbes. Le vent souffle au-dessus de nos têtes.

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Nous sommes toutes les trois dans le soleil. Comète broute des arbrisseaux puis se gratte avec les tiges qu’elle a dénudées; longuement, elle se caresse le cou.  Nos pique-niques sont de plus en plus austères car depuis Langogne nous n’avons plus trouvé à nous ravitailler en fruits.

A la Bastide, nous avons quand même trouvé un bleu de Lozère et du pain. 

L’étape est courte aujourd’hui. Quinze km.

Nous arrivons vers 16 heures. L’hôtel des Sources impeccable. M. Chaptal donne tout de suite des granulés à notre petite.

J’ai mal au cœur en pensant que demain ce sera la séparation. De ma fenêtre je la vois brouter. L’hôtelier lui a donné un supplément en fait destiné aux chevaux.

Lundi 15 septembre, Le Bleymard

Aujourd’hui, dernière étape Chasseradès – Le Bleymard où nous avons rendez-vous avec M. Exbrayat qui vient rapatrier notre amie. Treize km. Nous franchissons la montagne du Goulet. Nous arrivons à 15 heures 30 pile comme annoncé.

Peu de choses à raconter sur cette dernière journée sauf que nous nous sentons capables de continuer et de faire la seconde moitié du Stevenson. Sur la rampe du camion, M. Ex répand un peu de crottin et un peu de paille et Comète entre sans trop se faire prier. Aussitôt arrivée, elle dépose un bon paquet de crottin.

Elle est chez elle nous dit M. Ex. On lui fait un dernier coucou et c’est fini.

Mes amis de Bagnols viennent nous chercher et nous logeons à l’hôtel Moderne qui a des allures de palace. Nous nous précipitons dans la piscine.

Le lendemain comme il n’y a pas de train (le Chadenet-Nîmes ne circulant que le dimanche), Nicolas, fils de Francis Diet, nous conduit jusqu’à Villefort où nous arrivons à la toute dernière minute. Les Diet sont toujours relax-max mais ils arrivent.

Escale à Nîmes. Pas de consigne à cause de Vigie Pirate ; je lâche Jacqueline dans la ville et je fais un repas copieux car le trajet sera long jusqu’à Bruxelles. Nous arrivons à 20 h 30 après un voyage sans histoire.

Renseignements pratiques

Vous voulez parcourir le Stevenson (220 km)

Vous pouvez partir avec un âne, ou sans, ou faire suivre vos bagages. Vous adresser directement aux hôteliers ou à Chamina ci-dessous.

A qui s’adresser ?

https://www.chemin-stevenson.org/

https://www.chamina-voyages.com/themes/chemin-stevenson

Il existe un topoguide du GR70 (Le Chemin de Stevenson).

Bien que nous nous soyons débrouillées avec le topo, je vous recommande de vous procurer les cartes au 1/25000, parce que les balises ne suffisent pas toujours.

Que faut-il emporter ?

Vêtements : Peu. Toutefois :

1. Des chaussures de trekking. Oubliez celles de jogging.

2. Une paire de sandales pour vous aérer les pieds le soir.

3. Evidemment, des vêtements de pluie.

4. Une fourrure polaire

5. Un sac à viande (drap de couchage), pour le Monastère

6. En guise de serviette de toilette, je prends un torchon épais utilisé pour la vaisselle. Il me sert de gant de toilette et quand je le tords, il sert de serviette.

7. Crème solaire et bâton pour les lèvres.

8. Chapeau pour le soleil.

9. Un petit sac ou une pochette pour la « ville »

10. Deux doses de shampooing suffisent.

11. Pour le soir, j’ai pris une robe infroissable.

Sacs

1. Vous faites suivre vos bagages : n’importe quoi, même une valise.

2. Avec l’âne : prenez un sac poubelle en plastique épais que vous pourrez fourrer facilement dans les sacoches (semblables aux sacoches moto). Demandez à votre ânier, la dimension de ses sacoches

3. Pour la journée, un petit sac à dos pour le pique nique. Par les grosses chaleurs, ajouter de l’Isostar à l’eau de la gourde n’est pas une mauvaise idée. Ne laissez rien d’essentiel sur l’âne.

LE MUST

Lire et prendre avec soi pour relire à chaque étape :

Voyage avec un âne dans les Cévennes, chez GF Flammarion.

Il existe une version basée sur ses notes de voyage, plus étoffée mais difficile à trouver.

Journal de Route en Cévennes de Stevenson, Coédition Privas/Club Cévenol

1998 : En octobre, je vous raconterai la seconde moitié du Stevenson que je vais faire avec Charles mais sans âne, hélas.

En fait, je ferai la seconde partie avec des Ecossais et c’est par ce biais que j’atterrirai à Édinbourg . Seconde partie ici

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